Un casque audio pour écouter Pink Floyd ?

par | Nov 23, 2017 | Test materiel

En tant que guitaristes et audiophiles fans de Pink Floyd/David Gilmour, une écoute de qualité est absolument essentielle. La première étape pour un guitariste en quête du son Gilmour est une écoute attentive des œuvres du maître. Comment retrouver le son de David Gilmour chez nous si nous ne prenons pas le temps de l’écouter attentivement ? Notre support d’écoute devient alors un outil indispensable pour déchiffrer les sonorités. Avec un casque de qualité, il vous sera bien plus facile de reconnaître un ampli, ou de distinguer une pédale d’effet d’une autre.

Depuis quelques années, je compose, enregistre et mixe ma propre musique. Même si j’essaye de faire en sorte qu’elle ressorte le mieux possible sur tous les supports, je me suis rendu compte que c’est sur le casque ou les enceintes qui m’ont servi à la compo et au mixage que ma musique sonne le mieux. Je me suis donc posé la question suivante : pourquoi ne pas écouter la musique de Pink Floyd sur les supports utilisés par le groupe pour la création de celle-ci ? Je vais donc vous parler ici de 4 casques utilisés par Pink Floyd ou David Gilmour en solo. L’idée est de recréer le contexte d’écoute, en se disant « C’est exactement ce son-là que les Floyd avaient dans les oreilles » et donc de se rapprocher du son que les Floyd voulaient réellement nous faire entendre. Les 4 casques dont je vais vous parler sont les suivants : Le LEM DR80C, Le Beyerdynamic DT-100, Le Sony MDR-7506 et enfin le Sony MDR-7520. Je vais tester ces casques en écoutant 4 classiques de Pink Floyd/David Gilmour : Echoes, Time, Comfortably Numb, High Hopes, ainsi qu’un cinquième morceau qui a été enregistré avec le casque correspondant. Allons-y !

LEM DR80C

200ohms, 25Hz-17kHz
Prix : environ 55€ d’occasion

lemdr80c
d7d02775f77a92ef571a09ff65183a34
normal_ael
lemdr80c aboutface
  • Rapport qualité/prix 75%
  • Durée de vie 50%
  • Disponibilité 70%
Ce premier modèle est un casque vintage, commercialisé en 1965 par la marque française LEM. C’est un casque très robuste, fabriqué en France, avec un look à l’ancienne. C’est un modèle de studio, conçu pour l’enregistrement. La documentation d’époque parle d’un casque à restitution haute-fidélité, nous sommes donc clairement face à un produit professionnel. Seul bémol, il s’agit d’un casque Mono (et non stéréo). Il est conçu pour être branché sur les enregistreurs à bandes mono et pour réécouter la piste que l’on vient d’enregistrer en mono. Personnellement, j’ai modifié le mien en stéréo pour pouvoir l’utiliser normalement sur les lecteurs actuels.

Comment sonne t'il ?

C’est un casque d’enregistrement et d’analyse audio. Il est très chargé en médiums, avec des basses peu présentes et des aigus atténués. Il en résulte un son très doux, mais surtout très précis pour l’analyse audio. Les voix sonnent très proche, comme si Gilmour nous chantait directement dans l’oreille. Les guitares sont vraiment bien mises en avant. C’est un casque idéal pour vous enregistrer et se réécouter avec précision. Le LEM DR80C fait ressortir tous les défauts du jeu, en particulier ceux qui sont inaudibles avec un casque plus standard. On peut voir Gilmour et Wright enregistrer les voix pour Echoes en 1971 à l’aide de ce casque, mais aussi David sur son album About Face en 1983. Seul défaut, c’est un casque qui n’est pas des plus confortables à porter. Mais bon, c’est une véritable relique, un objet vintage de collection !

Echoes

Dès l’intro, on profite de la résonance incroyable du piano de Wright dans la cabine Leslie. La batterie de Mason est très douce, la basse de Waters précise, mais pas très enveloppante. Par contre, la guitare en vraiment en avant, très définie, on a presque l’impression d’être assis à côté de l’ampli de Gilmour. Autre points positif, les voix sont très bien mises en avant, on dissocie sans problèmes la voix de David de celle de Rick.

Time

Une guitare très puissante sur l’intro, une batterie très aérienne et des notes de clavier très douces. La basse sur les couplets est très présente et définie, la batterie plus discrète. Une fois de plus, les voix sont très en avant. Le solo de Gilmour ressort du mix de manière incroyable, on a presque la sensation d’entendre vibrer les haut-parleurs de son Fender Twin Reverb.

Comfortably Numb

Comfortably numb : Le duo entre la voix de Roger et la basse fonctionne à merveille, une fois de plus la batterie est discrète, la voix de Gilmour très présente. Nous avons également une excellente définition des guitares acoustiques. Le premier solo n’est pas si présent que ça et semble un peu noyé dans les nappes de clavier. Par contre, le second solo remplit tout l’espace, accompagné par les powerchords saturés à la Fuzz Face. Un véritable plaisir pour écouter avec précision le second solo de Comfortably Numb.

High Hopes

Le piano et la voix de Gilmour sont très valorisés et semblent presque empiéter l’un sur l’autre. Pour le coup, la définition spatiale du morceau n’est pas optimisée. Si le pont fonctionne très bien, entre claviers et guitare acoustique, les refrains sonnent très brouillons avec ce casque. De la même manière, le solo final semble perdu entre le piano et la guitare rythmique. Dommage !
Let’s Get Metaphysical : Extrait de l’album About Face de Gilmour, enregistré avec le LEM DR80C. On reconnait que ce morceau a été travaillé avec ce casque, l’orchestre est bien équilibré, et la guitare sonne terriblement bien ! On reconnaît immédiatement le timbre de la Boss HM-2. Bref, rien à dire, juste parfait !

BEYERDYNAMIC DT-100

400ohms, 30Hz – 20000Hz
Prix : 115€
beyerdynamic dt100
roger beyer wall
pink-floyd-the-endless-river-16-1500×1000
The-Audiophile-David-Gilmour-Nick-Mason-kit
  • Rapport qualité/prix 75%
  • Durée de vie 50%
  • Disponibilité 70%
Nous sommes face au grand classique de Pink Floyd, on pourrait même lui donner le titre de casque officiel du groupe. Aperçu pour la première fois au studio d’Abbey Road en 1972 pour l’enregistrement de The Dark Side Of The Moon, ce casque suivra Pink Floyd durant toute sa carrière. On l’aperçoit également sur la tête de Gilmour en 1975 en préparation de Wish You Were Here. Et un fois de plus, sur la tête de Waters lors des Lives de The Wall en 1980. Également, présent de 1993 au studio Astoria, et pendant la tournée sur les têtes de Nick Mason et Gary Wallis.

Comment sonne t'il ?

De fabrication robuste et même indestructible, c’est un grand classique de studio taillé pour l’enregistrement et le mixage de précision. Dans le même esprit que le LEM DR80C, le Beyerdynamic fait ressortir avec une précision ahurissante toutes les subtilités et défauts du jeu. La ligne de basse est parfaitement lisible, les solos de guitare précis et subtils, les voix distinctes et les éléments de la batterie bien dissociés. Les claviers perdent leur coté diffus pour révéler avec précision le jeu de Rick Wright. Je recommande vivement ce casque aux plus exigeants d’entre vous qui voudraient décortiquer avec la plus haute précision le son des Floyd. Et puis, quoi de plus satisfaisant que d’entendre le son comme ils l’entendaient à l’époque ! Attention tout de même, ce n’est pas un casque pour une écoute « plaisir ». Sa précision peut être rapidement fatigante.

Echoes

Par où commencer, la distinction des instruments est parfaite. Le piano, la guitare, la basse, les toms de Mason sur l’intro, tout ressort de manière hyper propre. La spatialisation est bonne, mais je reste scotché par la définition précise de chaque instrument. En fait, rien ne semble spécialement mis en avant comme sur le casque précédent, mais tout est bien défini.

Time

Les cloches et carillons du début agressent les oreilles, mais forcément toujours bien définies. Après une intro calibrée avec une grande précision, le couplet montre des voix très en avant, et une batterie plus en recul. La ligne de basse est vraiment très lisible. Le solo est monstrueux, on entendrait presque les parasites de la bande d’enregistrement, ou serait-ce le grain de la Fuzz Face que je suis en train de redécouvrir ?

Comfortably Numb

Que dire (une fois de plus) ! Roger Waters nous murmure presque dans l’oreille, la batterie de Mason est d’une grande précision. Puis sur la seconde partie, les guitares acoustiques enveloppent la voix de Gilmour dans une spatialisation parfaite. Les différents claviers sont en fond, mais se distinguent à merveille. Les solos sont également parfaits, on ressent à la perfection le son de la Big Muff Ram’s Head. Différence notable, on sent très bien la différence de spatialisation entre les deux solos, le second étant doublé dans chaque oreille.

High Hopes

Le piano et la voix de Gilmour sont très valorisés et semblent presque empiéter l’un sur l’autre. Pour le coup, la définition spatiale du morceau n’est pas optimisée. Si le pont fonctionne très bien, entre claviers et guitare acoustique, les refrains sonnent très brouillons avec ce casque. De la même manière, le solo final semble perdu entre le piano et la guitare rythmique. Dommage !
Let’s Get Metaphysical : Extrait de l’album About Face de Gilmour, enregistré avec le LEM DR80C. On reconnait que ce morceau a été travaillé avec ce casque, l’orchestre est bien équilibré, et la guitare sonne terriblement bien ! On reconnaît immédiatement le timbre de la Boss HM-2. Bref, rien à dire, juste parfait !
Shine On You Crazy Diamond (part I-V) : Extrait de l’album Wish You Were Here, où l’on voit clairement Gilmour avec le Beyerdynamic DT-100 sur les oreilles. Une intro envoutante, mais très détaillée dans les petits effets se baladant d’une oreille l’autre. Un solo d’intro plus vrai que nature !

On a l’impression d’avoir la tête collée au Fender Dual Showman de Gilmour et de sentir ses doigts toucher les cordes, quitte à entendre des petites erreurs de jeu ! Que dire de la suite, magistrale ! On redécouvre le morceau. On se sent au milieu du groupe, en train d’apprécier chaque instrument avec la précision la plus pure.

Sony MDR-7506

400ohms, 30Hz – 20000Hz
Prix : 115€
seagullbox
maintenance-background
  • Rapport qualité/prix 75%
  • Durée de vie 50%
  • Disponibilité 70%
Une fois de plus, un grand classique très répandu dans les studios, dont la réputation ne semble plus à faire. On l’aperçoit pour la première fois à l’Astoria, le studio de Gilmour pendant les sessions de son troisième album solo On An Island, mais aussi en 2014 sur les sessions de l’album The Endless River, dernier album de Pink Floyd. 

Comment sonne t'il ?

Sur le papier, il semble avoir des caractéristiques similaires au Beyerdynamic DT-100. Mais une fois sur les oreilles, on remarque que le Sony est bien plus polyvalent. Les basses restent très définies, mais bien plus rondes et englobantes que sur les deux casques précédents. Ce casque semble donc offrir un spectre sonore plus large, plus adapté à l’écoute quotidienne. En termes de fabrication, la qualité semble très bonne sans être exceptionnelle. Point positif, le casque se replie sur lui-même, facilitant le transport. Le point négatif pour moi, il a tendance à serrer un peu la tête au bout d’un certain temps.

Echoes

Le son est très équilibré, mais beaucoup plus neutre que les deux modèles précédents. Il donne une sensation de « creux », car les voix de David et Rick sont moins mises en avant. La batterie est également plus discrète, tout en étant bien audible. La spatialisation est bonne, mais les basses beaucoup moins précises. L’instrument de Waters est englobant s’articule bien avec la batterie, mais il faut faire un petit effort d’écoute pour décrypter précisément la ligne de basse. La guitare lead n’est pas considérablement mise en avant, mais profite d’une profondeur spatiale très appréciable.

Time

Après un carillon très présent, mais pas agressif, l’intro du morceau sonne très neutre, propre, conventionnelle. Cette fois, pas de sensation de redécouvrir le morceau, mais un effet de restitution dans les règles de l’art. La spatialisation de la batterie est top, la caisse claire beaucoup mieux définie que sur le Beyerdynamic. Les voix de David et Rick sont très en avant, sans déséquilibrer le rendu global. Le solo quand lui est perçant, défini, mais bien aéré pour laisser place au rêve !

Comfortably Numb

Comfortably Numb : Tout comme Echoes, le morceau semble sonner plus creux et plus aéré. La voix de Roger ne semble plus aussi proche, mais pas en arrière pour autant. Pour la seconde partie, c’est la voix de Gilmour qui domine. Les guitares et les nappes de clavier sont plus en retrait. Le morceau respire et c’est très appréciable. À noter que les notes de basses accentuées d’avant le second solo ressortent très bien. Et pour ces deux solos mythiques, on les ressent très en avant, avec une reconnaissance facilitée de la Big Muff Ram’s Head. Mais encore une fois… ça respire !

High Hopes

Le piano est vraiment plus présent que la cloche sur l’intro. Ensuite, la basse fretless et la voix de Gilmour s’ajoutent dans un équilibre irréprochable. Sur le refrain, la voix domine moins que le Beyerdynamic, donnant au morceau un timbre plus « faible » qu’avec le casque précédent. Le pont est toujours dans cet esprit d’équilibre, avec des guitares acoustiques se mêlant très bien aux nappes de Rick Wright. Cette sensation perdure jusqu’à solo final, ou le slide de Gilmour se balade à travers une instrumentale très bien équilibrée. Encore une fois, le morceau semble respirer et l’écoute est confortable. Seule la basse semble un peu mise en retrait sur cette fin de morceau.
The Blue : Extrait de l’album « On An Island » de David Gilmour sorti en 2006. Le Sony MDR-7506 a été utilisé sur l’intégralité de l’album. Immédiatement, le casque fait ressortir la douceur de ce morceau, les voix sont très avant, que ce soit celle de David ou les chœurs. On ressent une sensation de perfection, justifiée, car c’est bien sur ce casque qu’a été travaillé ce morceau.

La restitution du solo de guitare à la whammy est absolument parfaite. Le second solo laisse entendre très distinctement qu’il est doublé. Bref, un très beau moment. Ce casque correspond à la perfection à l’ambiance du morceau.

SONY MDR-7520

200ohms, 25Hz-17kHz
Prix : environ 55€ d’occasion
seagullbox
maintenance-background
  • Rapport qualité/prix 75%
  • Durée de vie 50%
  • Disponibilité 70%
Pourquoi vous parler de ce casque ? En termes de référence, il n’a été seulement utilisé que sur Rattle That Lock, le dernier album de David Gilmour, et brièvement sur « The Endless River » en 2014. Mais Mr. Gilmour ayant une oreille incroyable, je n’ai pu retenir ma curiosité pour ce modèle de chez Sony. La marque vend ce casque sous ces arguments : « Fleuron de la gamme de casques professionnels de Sony », « conçu pour les applications d’écoute exigeantes », « intégrant des diaphragmes en film polymère à cristaux liquides », « qualité sonore incomparable ». De la poudre aux yeux ? Il semble que Gilmour soit tombé sous le charme.

Comment sonne t'il ?

Avant même de le brancher, je remarque la qualité de fabrication exceptionnelle, la coque en alliage de magnésium donne une sensation de robustesse et un touché très qualitatif. Une fois branché, c’est l’extase ! Je n’ai jamais entendu Pink Floyd de cette manière. Il regroupe toutes les qualités que j’attends malgré ma très haute exigence. La plage de fréquences très large permet des basses très présentes et englobantes, et des aigus scintillants, tout en conservant des médiums d’une grande beauté. De plus, le casque isole parfaitement sans comprimer la tête. On comprend alors que c’est un casque conçu pour rester longtemps sur la tête pendant un travail de studio long et fastidieux.

Echoes

Une intro spatiale, équilibrée. On entend avec précision la cabine leslie de Rick branchée sur le piano. Les toms de Nick dévoilent une résonnance étonnante. La basse arrive, avec une grande douceur et répond au solo clean de Gilmour à la perfection. Sur les couplets, on retrouve la sensation de spatialité du Sony MDR-7506, avec une basse plus présente. La batterie est incroyablement précise. Malgré tout, le solo semble un peu en retrait, mais peut être est ce comme ça que le morceau est conçu.

Time

Si les carillons semblent sonner comme sur le casque précédent, le Sony MDR-7520 se différencie sur un point précis. Le battement de cœur de l’intro prend les tripes, accentuant l’harmonie créée par les instruments sur l’intro. Sur les couplets, la voix de Gilmour sonne d’une grande clarté. Dans l’oreille gauche, on entend à merveille le son du Colorsound Powerboost. La voix de Rick et planante, presque Divine. Le solo est également magnifique, très présent, on sent très bien la Fuzz Face rugir. Avantage une fois de plus sur la basse, on entend très bien Roger accompagner le solo d’une ligne précise et engagée.

Comfortably Numb

Le début montre immédiatement la basse profonde, minimaliste et mélancolique de Roger. La voix quant à elle est identique au Sony MDR-7506, aérée, mais tout de même plus présente. Sur le couplet, la grosse caisse de Nick Mason ponctue la voix de Gilmour comme un battement de cœur. Si le premier solo semble très mêlé au milieu des claviers, le second dévoile toute sa rage en dominant complètement le mix. Pour autant, le son est parfaitement équilibré. Les cymbales ressortent vraiment bien, et une fois de plus la basse donne le ton grave du morceau.

High Hopes

Tout comme le casque précédent, le piano domine l’intro alors que la cloche résonne de manière plus lointaine. Cette fois-ci, on retrouve la voix de Gilmour très en avant ! Le pont est très bien équilibré, la guitare classique soutenue par les claviers très présents et la caisse claire bien audible en arrière-plan. Solo est simplement parfait. Le slide est présent, sans être trop en avant pour nous laisser profiter de la très belle instrumentale qui clôture The Divison Bell.
In Any Tongue : Extrait de l’album solo de David Gilmour « Rattle That Lock », sorti en 2015. Le seul morceau de cette sélection ou le Sony MDR-7520 a été réellement utilisé. Eh bien, la claque ! Par où commencer ? L’instrumentale profonde, la voix de David d’une définition parfaite, le piano (joué par son fils) parfaitement calé sur sa plage de fréquences…

Le refrain est d’une beauté à pleurer. Je retrouve presque les frissons que j’ai eus lors du concert de Gilmour à Chantilly l’été dernier. En fermant les yeux, on entend à la fois tous les instruments avec grande précision, mais on est aussi transporté dans l’univers de la chanson. Le solo est d’une force à couper le souffle, on entend sans peines un David Gilmour au sommet de son art qui vient nous transpercer le cœur armé de sa Black Strat.

Le bilan de ce test des quatre casques emblématiques de Pink Floyd et de David Gilmour :

Vous l’aurez compris, je considère qu’il est essentiel pour un fan de Pink Floyd d’avoir un bon système d’écoute. De plus, si vous êtes un guitariste en quête du son Gilmour, un bon casque est un outil redoutable pour décrypter et comprendre le son du maître. Profiter de la même restitution que David Gilmour nous permet de comprendre clairement ses intentions sonores, et de ressentir pleinement les émotions qu’il a voulu nous faire ressentir.

Bien sûr, de nombreux excellents casques existent ! Morgan, avec qui j’administre cette page, a été séduit par la restitution du live Delicate Sound Of Thunder sur le casque Sennheiser HD-25 II. Ce casque permet à la fois une restitution précise et analytique du matériel de Gilmour, tout en étant compatible avec une écoute quotidienne. Vincent, également administrateur d’Astoria, a été bluffé par la qualité d’écoute de la marque française Parrot, et de son casque Zik. Écoute de très très haute qualité garantie, casque intuitif, confortable et très classe ! Et vous ? Quel casque utilisez-vous ? Avez-vous adopté le même casque que les Pink Floyd ? N’hésitez pas à commenter et à partager cet article aux audiophiles ;).
Forever and Ever !

Note Globale

Un casque définitivement fait pour l’enregistrement en studio. Il se révèle particulièrement efficace sur les guitares et les voix. Je ne le recommanderai pas forcément à cause de son manque de polyvalence. Par contre, pour un musicien de studio ou un adepte collectionneur de matériel vintage, c’est un incontournable. Je trouve toujours très agréable d’écouter un ancien Pink Floyd avec ce casque (Echoes par exemple), car il apporte cette petite coloration vintage au son. Sinon, ne pas oublier de le modifier en stéréo (casque mono d’origine). Pour ma part, je l’utilise pour m’enregistrer en guitare et chant

Note globale

C’est un casque que je recommande absolument aux compositeurs, aux musiciens voulant travailler leur mixage avec précision. Ce casque offre une définition et une précision sans équivalent. Je le recommande également aux fans voulant décortiquer le son de Pink Floyd pour découvrir quelles pédales, amplis étaient utilisés sur un enregistrement ou un autre. Mais pour ceux qui veulent passer simplement passer un moment agréable à écouter leurs musiques préférées, je ne le conseillerai pas. Ses médiums très présents et ses basses limitées rendent l’écoute fatigante. La précision est telle qu’elle sollicite beaucoup la perception de l’auditeur. J’utilise ce casque pour les tout premiers mixages après enregistrement, il me permet de calibrer avec précision les plages de fréquences de chaque instrument.

Note Globale

Probablement le casque le plus intéressant de la sélection. Pas le meilleur (le 7520 est clairement au-dessus), mais avec une excellente qualité sonore pour son prix. Il permet une écoute à la fois analytique comme le Beyerdynamic avec une écoute « plaisir » plus confortable. Si vous êtes un fan très pointilleux sur le son, ce casque vous offrira la précision et la définition que vous attendez. Pour les musiciens enregistrant et mixant leurs morceaux, ce casque est également un bon outil. En bref, le casque polyvalent, à la fois pour l’auditeur sérieux et pour le musicien travaillant ses morceaux. En plus, se replie pour pouvoir l’emmener partout ! Personnellement, j’utilise le Sony MDR-7506 en casque d’écoute. Il me permet d’écouter avec précision mes morceaux préférés, d’écouter mes compos en cours lorsque je suis en déplacement, avec précision « studio » que ne proposerait pas un casque d’écoute classique.

Vous vous doutez qu’il s’agit de loin de mon préféré ! Que ce soit en termes de confort, de robustesse ou de qualité d’écoute, il bat à plates coutures tous les autres casques. Son spectre ultra large permet d’apprécier la totalité d’une musique avec une restitution parfaite. Malgré cela, c’est un casque très difficile à trouver, et vraiment très cher. De plus, il ne se range pas, donc assez encombrant à transporter. Si vous avez le budget, ne vous privez pas ! Ce casque n’est pas le tout dernier préféré de Gilmour sans raison. Je dirai que c’est le meilleur casque que je n’ai jamais entendu, pour ne pas dire le casque parfait. J’utilise le Sony MDR-7520 pour le mixage/mastering final de mes morceaux. Il me permet d’avoir à la fois un aperçu complet de la piste sur laquelle je travaille, de me projeter dans les sensations d’écoute de l’auditeur et d’entendre avec une grande précision tous les instruments du morceau.
Cart Item Removed. Undo
  • No products in the cart.